317 pages.
Auteur: Bernard Werber.
Edition: Le Livre de poche.
Année de publication: 1991
Genre: Science-Fiction.
Synopsis
Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces "infra-terrestres", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspens et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses.
Avis
Le premier tome du Cycle des fourmis sert de préambule, et de présentation à ce qui sera plus tard la confrontation (et même, la guerre) entre deux civilisations rivalisant de technologies et de sagesses, fourmis et humains.
Les Fourmis relate d'un côté, l'histoire et les aventures de Chli Pou Ni, 103 683ème, et 327ème dans la colonie de Bel-O-Kan et au-dehors. De l'autre, la fascination d'un scientifique pour les fourmis, qui conduira à sa disparition, et mènera son neveu Jonathan à un savoir jamais atteint.
Le style d'écriture de Bernard Werber est plutôt simple mais efficace: on suit volontiers ces petites bêtes dans leurs aventures, on s'y attache. Ce qui est plutôt dommage, ce sont les personnages humains qui passent un peu par la trappe...
L'histoire est captivante, mais rencontre néanmoins des difficultés à démarrer. Cependant, l'alternance entre les points de vue fourmis et points de vue humains donnent rapidement du rythme à l'histoire. Ce que j'apprécie particulièrement dans les rapports fourmis-humains, est le fait que c'est l'humain qui pour une fois est observé par les fourmis, d'une certaine manière. Ce sont les fourmis qui découvrent, puis étudient les "boules roses", les humains.
Les thèmes soulevés par cette oeuvre sont intéressants: la communication inter-espèce, la remise en question de la place de l'humain dans l'univers. Intéressant, mais malheureusement pas surprenant. Werber reste dans sa bulle de sécurité en jouant sur des thèmes qu'il maîtrise déjà.
J'avoue avoir largement préféré son autre roman, Le papillon des étoiles, avec lequel je l'ai découvert. Celui-ci faisait rêver lorsqu'en comparaison, Les fourmis a presque des airs de documentaire. Presque, car heureusement il y a un peu d'action!
En bref
Un avis plutôt mitigé. Une histoire qui tend à être intéressante, mais certains personnages comme l'intrigue restent en suspens, à approfondir. Bien que la fin donne envie de lire la suite, on peut néanmoins considérer légitime d'émettre des réserves.
13/20.
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